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lundi 21 mars 2011

Pétales...

-Il m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout, il m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout,  il m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout,  il m'aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie... à la folie! Il m'aime à la folie, il m'aime à la folie.... 
-T'es là, qu'est-ce que tu fais, je te cherche partout...
-Alors, devines, tu m'aimes un peu, beaucoup, passionnément, à la folie ou pas du tout?
- Ne me dis pas que tu crois à ces conneries quand-même !
-!?!!??.;,!??!!!,?;.;

lundi 14 mars 2011

un jeu d'enfant...

Mon psy j'y vais pour me retrouver avec moi même. C'est le seul endroit où le respect est respecter, où je ne me raconte pas d'histoire, ça se passe entre moi et moi. Y'a juste un problème: c'est l'engagement. Moi qui aime les choses spontanées, improvisées, ce n'est plus possible. C'est vrai, c'est juste une fois toutes les trois semaines pendant une heure trente (trajets compris). Oui mais quand même, je n'aime pas l'idée que moralement je suis attachée à ce créneau horaire, sans pouvoir m'y dérober. J'aimerai y aller quand bon me semble et m'y rendre quand le besoin s'en fais ressentir. C'est horrible car là je n'ai pas envie ni besoin  d'y aller mais voilà c'est le contrat, il faut que j'y aille. Merde alors ça me fait chier. Le contrat moral parfois ça craint! Je me dis alors que je devrai éviter désormais tout engagement qui me lie de la sorte à quelqu'un ou quelque chose. Il faut que je puisse toujours me libérer aussi librement que possible, faire que ce que j'ai envie de faire, aller juste là où j'aime être, être qu'avec ceux que j'aime...
Fastouche comme tout !

vendredi 4 mars 2011

gros cas de conscience...




Gros cas de conscience...
Aujourd'hui j'ai été confronté à ce que j'appelle un serial problème...
Je me trouvais dans un lieu public avec une envie pressante, et oui chose qui peut aussi vous arriver ! Après avoir fait discrètement la fameuse danse du "pas maintenant pas maintenant "j'ai cherché désespérément l'endroit magique.
"Pourvu que c'est pas payant, pourvu que y'a pas trop de monde" me répétai-je en m'y rendant.
Le panneau indicateur plutôt bien planqué me guida vers un long, très long couloir au bout duquel se trouvait une petite salle toute blanche avec un immense miroir et deux portes. Fort heureusement pour moi il n'y avait pas âme qui vive, ni dame pipi!
J'ouvre la première porte, la referme aussitôt, dégueulasse, ouvre la seconde, pire encore, me rabat sur la première.
Avant de me soulager dans des lieux publics je regarde toujours s'il y a du papier, pas vous? On ne sais jamais et puis je me suis déjà faite avoir une fois et je n'avais pas de kleenex sur moi!
Bref,je procède à un rapide tour d'inspection en même temps que les premières gouttes impatientes se font ressentir, prêtes à se libérer- celles que rien n’empêchent de sortir.  Je déroule le papier WC, recouvre le bord de la cuvette et sans m’asseoir, fais ce qui a à faire et plus encore...
Quand on ne s'assied pas ça fais toujours plus de bruit vous ne trouvez pas?
Une affiche, un peu gonflée, me prie de laisser l'endroit propre et je me demande si elle ne se moque pas un peu de moi. Peut-être que cela signifie que je dois faire le ménage, et puis quoi encore! 
L'odeur était nauséabonde, j'avais hâte de sortir.
C'est en apnée que je me rhabillais et décidais de tirer la chasse d'eau pour quitter les lieux, au plus vite.
Je fus bien embêtée de constater que celle-ci ne fonctionnait pas! Comment faire, je n'aurais pas obéi aux ordres du panneau menaçant si je partais là maintenant comme ça. J'étais encore plus honteuse parce qu'entre temps une autre personne venait d'entrer, plus une autre qui attendait ma place, de rêve!( Je le savais car j'avais entendu le verrou de la porte d'à coté et la poignée de ma porte s'actionner avec insistance.) 
Tant pis, je n'en pouvais plus plus, ça sentait trop mauvais, je devais sortir. 
Après avoir précautionneusement recouvert ma petite commission de papier (ce qui n'arrangeait guère le problème de l'odeur!!!), je sorti.
Cric-crac, ma porte s'ouvre, elle aussi se tortille. Elle entre, ressort aussitôt en hurlant : "putain mais c'est dégueu!". L'autre WC se libéra et l'autre voix ajouta :"ici c'est pas mieux!" 
Pendant que je me lavais les mains (y'avait même pas de savon, ni serviette), mes yeux rencontrèrent une autre affiche:"veuillez laisser les toilettes dans le même état de propreté". Me voila bien soulagée !!!
J'adore les toilettes !!;;!;...


Des mots, lire...

J'ai mal parfois dans mon petit coeur d'enfant...
J'ai mal souvent dans mon petit corps de femme...
J'ai mal aussi dans ma tête de grande...
Ces moments là, même si je ne les aime pas, j’apprends à les accueillir, à ne pas en avoir peur, à les dompter, pas toujours facile. Quand parfois je doute, je prends une feuille, un stylo et j'écris, j'écris, mes maux... libre.
J'ai toujours mal mais mon âme semble être apaisée.
C'est bizarre, je devrais le faire aussi quand je n'ai pas mal.
Mais les mots raisonnent différemment, ils chantent, alors que les maux eux font du bruit, cacophonie intérieure.
Je compose alors ma propre symphonie, où les mots savent trouver leur place au milieu de tous mes maux, ils sont les bienvenus. Ils s'invitent, ils s'évitent, ils s'imposent et s'exposent les uns aux autres, explosent. Ensemble alors ils jouent, ensemble ils rient, parfois ensemble ils pleurent aussi, peu m’importe, ils se terminent toujours en silence.